Une messe pour inaugurer les travaux de l’église

Une messe sera célébrée en l’église romane de Sainte-Céronne-lès-Mortagne, dans l’Orne, mercredi 14 juillet, pour marquer la fin des travaux de restauration de ce bel édifice roman. Un chantier colossal de près de 600 000 €.
Dominique Ragot et Moïse Hamard montrent la belle affiche représentant l’église avec sa magnifique toiture en tuiles de pays récemment achevée.

Depuis plusieurs années, les tranches de travaux se sont succédé pour consolider l’église romane, à Sainte-Céronne-lès-Mortagne, dans l’Orne. Refaire toute la couverture, notamment. Des restaurations ont également été menées à l’intérieur, fresque de la tour du clocher, vitraux. Au total, un chantier colossal de près de 600 000 €, porté par la commune, et l’Association de sauvegarde du patrimoine, qui a bénéficié d’aides publiques et de fondations au titre des monuments classés.

L’inauguration, prévue à l’occasion de la fête patronale, traditionnellement le troisième dimanche de juillet, aura bien lieu dimanche, dans le cadre de la fête communale Sainte-Céronne et Saint-Hilaire. En effet, depuis plusieurs années, les comités des fêtes des deux bourgs si proches, unissent leurs efforts pour organiser une seule fête. La précédente a eu lieu à Saint-Hilaire, en 2019.

Renouer les liens avec Corneilhan

La messe inaugurale, célébrée par Don Jean-Baptiste, curé de la Paroisse, est fixée à 10 h 30. Restauration sur place, la traditionnelle brocante et le feu d’artifice sont au programme de cette journée.

L’évènement est de taille. Des représentants de Corneilhan, la commune natale de la sainte, évangélisatrice d’une partie du Perche, au Ve siècle, seront présents. « Il n’y a plus eu d’échanges entre nos deux communes depuis 2000 », évoquent Dominique Ragot, maire, et Moïse Hamard, ancien premier adjoint pendant plusieurs mandats. Les échanges avaient commencé en 1975 et le jumelage fut effectif en 1982.

Le nouveau maire de Corneilhan, Bertrand Gelly, a souhaité faire revivre la fête de sainte Céronne en son pays natal, qui avait lieu en novembre. Cela n’a pas été possible à cause de la crise sanitaire.

Reprendre une vie de partage

“J’émets le vœu que nous puissions reprendre une vie de partage et faire revivre notre histoire commune”, avait-il écrit en janvier en adressant ses vœux à Dominique Ragot. Un autre courrier a suivi en février. Le maire et deux autres personnes, empêchées, ne seront pas présents.

Mais Jean Roussel, l’un des représentants, y est déjà venu deux fois, la première fois, tout jeune, avec ses parents.

Inscriptions pour le plateau-repas : 06 32 61 81 66 ou 06 12 91 63 27.

Source: Ouest France, édition de l’Orne du 14 juillet 2021.

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